Le ministre des Transports et voies de communication, Didier Mazenga, a arrêté une série des mesures en vue de réduire des accidents de circulation récurrents sur les voies maritimes, routières et fluviales en République démocratique du Congo, a indiqué l’ACP.
Il s’agit pour le secteur de transport routier et urbain, de l’identification de tout genre et marque des véhicules et des conducteurs ainsi que la plaque d’immatriculation tout en insistant sur le port de permis de conduire.
L’interdiction aux particulier d’utiliser les plaques de l’État et obligation pour les véhicules des officiers militaires des Forces armées et de la Police nationale congolaise, notamment des généraux qu’à tout véhicule en circulation sur le territoire nationale de circuler sans plaque d’immatriculation ou avec une plaque étrangère masquée ou personnalisée, figurent également parmi les mesures pour les routes.Les mesures, précise le document, portent également sur le respect des normes de sécurité. Dans ce cadre, il est obligé à tout transporteur de véhicule de respecter la charge maximale prévue par le constructeur, de passer au contrôle technique périodique. L’obligation est faite à tous les services compétents de faire l’évaluation régulière des centres de contrôle technique selon les normes établies ainsi qu’une interdiction pour tout conducteur de mettre en danger la vie humaine par l’effet de sur chargement qui alternativement peut nuire à la visibilité du conducteur.
Pour les motocyclettes de transport rémunéré des personnes et chariots, le port des plaques et des casques est obligatoire. Dans ce volet, les motocyclistes ne sont autorisés à circuler à des heures tardives. Quant aux conducteurs des chariots, il leur est également interdit de circuler entre la tombée de la nuit et la levée du jour sur les grandes artères.
En ce qui concerne le transport fluvial et lacustre, les armateurs devront recycler leur personnel naviguant au Centre régional de formation en navigation intérieure (CRFN), avant d’obtenir ou de renouveler les titres de capacité.
Pour ce qui est du secteur de transport aérien, la source rappelle le rôle que doit jouer l’Autorité de l’aviation civile (AAC) dans l’assainissement de l’aéronautique afin de permettre à la RDC de marquer des points lors de l’audit de l’OACI et sortir de la liste de noire de l’Union européenne.
Plusieurs autres mesures ont été prises sur les infrastructures, les ouvrages et services auxiliaires des transports ainsi qu’aux embarcations, aux ports et à leurs tenanciers.
Ce train des mesures, pourront atténuer les dégâts collatéraux, tant en perte des vies humaines que des biens matériels, rappelle-t-on.
Le Hautpanel