Le Ministre de la Santé, Dr Eteni Longondo a échangé lundi 26 octobre 2020, en compagnie de son adjoint Albert Mpeti, avec les représentants de l’OMS, l’UNICEF, l’OIM et d’autres partenaires opérant dans le domaine de la Santé en République démocratique du Congo (RDC).
C’est une rencontre qui fait suite aux allégations de certaines femmes ayant presté, deux ans plutôt, dans la riposte contre EBOLA dans l’Est de la RDC.
Selon les informations recueillies, plusieurs responsables du personnel médical, auraient été auteurs des actes de violences sexuelles contre les femmes pendant les opérations de riposte.
Après analyse de la situation par toutes les parties prenantes, il ressort que des enquêtes indépendantes sont initiées par ces organismes internationaux pour mener des investigations minutieuses et approfondies afin de sanctionner les auteurs de ces actes répréhensibles et exiger réparation des victimes.
Au niveau national, une commission mixte sera envoyée à l’Est du pays pour la même cause car la politique gouvernementale est la tolérance zéro contre les violences sexuelles.
Pour rappel, un rapport d’enquête du magazine The New Humanitarian et la Fondation Thomson Reuters a révélé que plus de 50 femmes avaient accusé des travailleurs humanitaires employés par l’Organisation Mondiale de la Santé et de grandes ONG, d’exploitation et d’abus sexuels lors de la dixième épidémie d’Ebola à Beni , dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.
La majorité de 51 femmes ont , dans un entretien, témoigné que de nombreux hommes qui se disaient travailleurs internationaux, pendant l’épidémie d’Ebola entre 2018 et 2020, leur avaient fait des avances, les avaient forcées à avoir des relations sexuelles en échange d’un emploi ou avaient mis fin à leur contrat lorsqu’elles avaient refusé.
Le Hautpanel