Quelques heures après la signature d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le président américain Donald Trump lance un avertissement ferme : toute tentative de violer cet accord entraînera une réponse des États-Unis.
L’accord est signé ce vendredi 27 juin 2025 à Washington, dans l’aile Ouest de la Maison-Blanche, en présence de la ministre congolaise Thérèse Kayikwamba et du représentant rwandais Olivier Nduhungirehe.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio assiste également à la cérémonie.
Lors d’un point de presse tenu après la signature, Donald Trump prend la parole avec fermeté : « Celui qui tentera de violer cet accord trouvera les États-Unis sur son chemin. Nous mettons la pression pour que la paix soit respectée. Nous ne voulons pas de guerre, et tout le monde doit le comprendre. »
Cet accord vise à apaiser les tensions entre Kinshasa et Kigali, en s’appuyant sur la Déclaration de principes du 25 avril 2025.
Il insiste notamment sur le respect des frontières de la RDC, le désarmement des groupes armés et la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Il réaffirme aussi la souveraineté de la RDC et interdit toute hostilité entre les deux pays. Pour Washington, cet engagement marque une étape clé vers une paix durable dans une région marquée par de longues années de conflit.