Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a accordé ce lundi 14 septembre 2020, au Palais de la Nation, une audience au Groupe de 13 personnalités politiques et de la société civile (G13), venu lui présenter le rapport de leurs consultations, deux mois après leur premier entretien.
Le député national, Delly Sesanga, a exposé au nom du collectif, le bien fondé de leur démarche en vue d’obtenir les élections apaisées , libres , démocratiques et transparentes en 2023.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi a salué et encouragé la démarche du Groupe de 13.
Au terme de cette audience, l’élu de Lwiza, Delly Sesanga, a indiqué à la presse que le G13 avait amorcé depuis le 11 juillet, une série de concertations, en commençant par le Chef de l’État, afin de construire un consensus sur la question des réformes électorales en République démocratique du Congo.
Au cours de ces cent derniers jours, le G13 a sillonné tout le pays pour rencontrer les acteurs institutionnels et parties prenantes au processus électoral afin de définir ensemble les priorités de la réforme, consolider les points de convergence et régler le désaccord.
Selon M. Sesanga, ils sont parvenus à arracher de manière générale, un consensus autour de cette question nationale.
«C’est le moment de “l’arrimage” institutionnel avec la plus importante institution qui est la clé de voûte de notre système politique, à savoir le Président de la République», a-t-il déclaré.
Il a également précisé que le Président Félix Tshisekedi a été très réceptif aux propositions qui lui ont été faites et il a accueilli très positivement leur démarche.
“Le Chef de l’État nous a encouragé à poursuivre notre action afin d’obtenir l’adhésion de la majorité des congolais,” a déclaré Delly Sesanga.
Rappelons que l’autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), Joseph Kabila, ancien président de la République, avait refusé catégoriquement de rencontrer le Groupe de 13 personnalités politiques et de la société civile. Pour lui, toutes les discussions sur les reformes du système électoral devraient se faire dans un cadre institutionnel conformément à la constitution, en l’occurrence le Parlement (Assemblée Nationale et Sénat), tout en sachant que le FCC est majoritaire dans ces deux chambres.
C’est pourquoi, l’élu de Lwiza a déclaré que ce qui reste à faire aujourd’hui, peut-être de l’élargir à toutes les autres forces qui, pour une raison ou une autre, ont été méfiantes à l’endroit des propositions qui leur avaient été faites.
Le Hautpanel