Une unité de la police dénommée “Groupe mobile d’intervention (GMI), déployée lors des élections de 2018 à Tshikapa accusée de semer la terreur sur la ville sous l’œil impuissant de toutes les autorités de la province tant civiles que policières et/ou militaires.
Ces policiers se sont livrés ce lundi à des arrestations de la population du quartier Kabuatu (Dibumba1) en “cascade” après un accrochage survenu entre la population de ce quartier et une personne soupçonnée de kidnapper des enfants, relatent les témoins de l’évènement interrogés par Lehautpanel.
“Ce matin du lundi, ces policiers sont descendus dans le quartier Kabuatu pour arrêter les personnes présumées avoir tabassé un homme soupçonné de vouloir kidnapper un enfant le vendredi dernier dans le même quartier, malheureusement, ils sont tombés sur les innocents, ces policiers n’ont pas relâché ces personnes ils les ont arrêtés, tabassés et ligotés jusqu’à leur bureau, les familles qui voulaient intervenir pour s’enquérir de la situation, ont été repoussées avec trois balle à l’air”, relate le chef du quartier, Hubert Kakonde à Hautpanel.
Pendant ce temps, la société civile s’inquiète du silence des autorités compétentes, qui, d’après elle, laissent passer ces actes, elle indique par ailleurs que ces policiers ne se rappellent d’aucun texte légal régissant les droits humains et les modes opératoires d’arrestation.
Un autre habitant de ce quartier relâché après avoir passé une nuit dans le cachot fait savoir que ces policiers réservent un traitement inhumain à tous ceux qu’ils arrêtent sans tenir compte du sexe (Femme-homme).
“Lorsqu’on vous arrête par ces policiers, vous êtes tabassés, torturés, vous subissez tout” , fait t-il savoir.
Le ministre provincial de l’intérieur, Deller Kawino promet de s’impliquer, il dit être déjà informé de ce mouvement qu’orchestre cette unité de la police.
Ces policiers font partie de l’unité appelée à Kinshasa “Ujana”, ils ont été déployés à Tshikapa pour sécuriser les élections de 2018.
Le Hautpanel