Le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a présidé, vendredi 19 avril 2024, une réunion virtuelle du Conseil OTAN-Ukraine au niveau des ministres de la Défense, pour répondre aux besoins urgents de l’Ukraine en matière de défense aérienne et d’autres aides militaires. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a informé les Alliés de la situation sur le champ de bataille et des besoins urgents de l’Ukraine, a rapporté un communiqué de l’OTAN ce soir.
Après la réunion, M. Stoltenberg a déclaré que les Alliés étaient convenus de fournir davantage de soutien militaire, notamment davantage de défense aérienne : « L’OTAN a recensé les capacités existantes dans l’ensemble de l’Alliance et certains systèmes pourraient être mis à la disposition de l’Ukraine », a-t-il déclaré, ajoutant que il s’attend bientôt à de nouvelles annonces sur les capacités de défense aérienne de l’Ukraine. Les ministres ont également abordé le besoin de l’Ukraine de disposer de davantage d’obus d’artillerie, de capacités de frappe de précision en profondeur et de drones.
M. Stoltenberg s’est félicité du récent soutien supplémentaire apporté par les Alliés à l’Ukraine, notamment de la décision de l’Allemagne de livrer un Patriot supplémentaire à l’Ukraine ; 4 milliards d’euros supplémentaires de soutien militaire des Pays-Bas ; l’initiative tchèque en matière de munitions ; et de nouvelles promesses de contribution du Danemark et de la Norvège. Le secrétaire général a également salué le projet de la Chambre des représentants américaine de programmer un vote sur un programme d’aide essentiel à l’Ukraine. « Je compte sur le projet de loi pour être adopté sans plus attendre », a-t-il déclaré. Il a souligné que tous les Alliés doivent « puiser profondément dans leurs stocks et accélérer la livraison de missiles, d’artillerie et de munitions ».
M. Stoltenberg a souligné que « l’Ukraine utilise les armes que nous fournissons pour détruire les capacités de combat russes. Cela nous rend tous plus en sécurité. Le soutien à l’Ukraine n’est donc pas de la charité. C’est un investissement dans notre sécurité.
Le Hautpanel