Les Evêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), ont précisé lundi 20 mai 2024, dans un communiqué que l’auteur présumé du coup de force du dimanche 19 mai à Kinshasa, Christian Malanga, n’est pas membre d’une institution quelconque officielle de l’Eglise catholique, ni au niveau du Saint-Siège au Vatican à Rome, ni au niveau de l’Eglise locale en République Démocratique du Congo. Ses actes ignobles n’engagent l’Eglise catholique, ni de près ni de loin.
« C’est avec grande stupeur que les Archevêques et Evêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) ont appris par voie des médias, en ce dimanche de la Pentecôte, des attaques qui ont été perpétrées aux premières heures, plus précisément de 4h30 à 5h30 de ce dimanche 19 mai 2024, contre le Palais de la Nation, Siège de la Présidence de la République Démocratique du Congo, ainsi que contre la résidence de Monsieur Vital Kamerhe, candidat Président de l’Assemblée Nationale ».
A cet effet, les prélats catholiques ont condamné fermement ces attaques qui ont porté atteinte aux Institutions de la République et causé la mort d’hommes.
« La CENCO exprime son indignation et condamne fermement ces attaques qui ont porté atteinte aux Institutions de la République et causé la mort d’hommes. Au moment où les efforts sont déployés pour juguler l’insécurité semée par les groupes armés étrangers et nationaux à l’Est du pays, notamment dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, et où les esprits sont censés être tout azimut, il est inadmissible qu’un groupe armé, élise domicile au cœur de Kinshasa, la capitale du pays. Il est fort regrettable que les services de sécurité aient été nargués.«
Les Archevêques et Evêques membres de la CENCO confient à la miséricorde de Dieu les personnes innocentes qui ont perdu la vie au cours de ces attaques. Leurs pensées vont également aux familles endeuillées et vers toutes les personnes qui ont été affectées par ces actes de violence.
Par ailleurs, les Evêques ont constaté qu’il y a des images qui circulent dans les réseaux sociaux et où figure, aux côtés des Evêques et d’autres personnes, le cerveau présumé des attaques, identifié sous le nom de Christian Malanga. Il s’avère que les Evêques, dans leur sollicitude pastorale, se laissent approcher, en tous lieux, par n’importe quelle personne humaine, pour des photos ou des vidéos. Ce qui ne signifie nullement l’existence de relations particulières avec ces personnes. Ils condamnent ainsi toute récupération de ces images par des personnes malveillantes à des fins populistes malsaines, a rapporté ce communiqué de la CENCO.
Il sied de préciser que ce quidam n’est pas membre d’une institution quelconque officielle de l’Eglise catholique, ni au niveau du Saint-Siège au Vatican à Rome, ni au niveau de l’Eglise locale en RD Congo. Ses actes ignobles n’engagent l’Eglise catholique, ni de près ni de loin.
« Face à cet acte de mépris pour l’inviolabilité de nos institutions étatiques, les Evêques de la CENCO invitent les autorités compétentes à s’engager davantage à renforcer la cohésion nationale et le Peuple congolais à ne pas céder à la peur et à demeurer vigilant. Ils le rassurent de leurs prières pour que l’Esprit Saint, Esprit de courage et de vie, inonde le cœur de chacun; et que par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame du Congo, le Seigneur bénisse la RD Congo et lui assure la paix », a ajouté Mgr Donatien Nshole, Chapelain de Sa Sainteté le Pape François, Secrétaire Général de la CENCO.
Le Hautpanel