Lundi 27 janvier marque le début de la deuxième semaine du retour du président américain Trump à la Maison-Blanche, et elle s’annonce pleine de défis. Les républicains de la Chambre des représentants entament leur retraite politique annuelle en Floride, et Trump doit s’adresser au groupe en fin d’après-midi.
De plus, le Sénat doit se prononcer sur la confirmation de Scott Bessent, le candidat de Trump pour diriger le département du Trésor. Ce vote représente la première étape d’une série de décisions concernant les membres du cabinet, alors que des auditions pour les autres candidats se dérouleront cette semaine.
Les conséquences du licenciement vendredi soir par Trump d’un nombre important d’inspecteurs généraux continuent de faire des vagues. Ces mesures font partie d’une politique plus large de l’administration sur l’immigration, dont les répercussions restent visibles.
Les républicains de la Chambre se retrouvent donc à un moment crucial de leur agenda. Bien qu’ils échappent au climat froid de Washington, des tensions internes demeurent concernant la manière de mettre en œuvre le programme législatif ambitieux du président Trump.
L’influence de Trump est évidente, puisque la retraite a lieu au Trump National Doral, près de Miami, et plusieurs membres du GOP envisagent de profiter des installations de golf durant cet événement. Trump prendra la parole devant les républicains lundi soir.
Parallèlement, les républicains s’inquiètent de l’avenir de la nomination de Tulsi Gabbard à la tête de la communauté du renseignement américain.
En dépit de son appui de Trump, elle peine à convaincre les sénateurs républicains clés, ce qui pourrait nuire à ses chances de confirmation. Gabbard, avec Robert F. Kennedy Jr. et Kash Patel, se prépare à des auditions cruciales cette semaine, avec des enjeux élevés.
Mais, pour l’heure, c’est surtout Gabbard qui semble rencontrer des obstacles, notamment auprès des membres républicains de la commission du renseignement du Sénat, qui décideront de son avenir.
« Nous verrons comment cela évolue », déclare le sénateur John Cornyn (R-Texas), membre de la commission du renseignement, lorsqu’on lui demande si Gabbard parviendra à convaincre ses collègues. « Le verdict n’est pas encore rendu. »