La situation à l’Est de la République Démocratique du Congo devient de plus en plus inquiétante ce mercredi 19 février 2025, alors que les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, poursuivent leur avancée.
Après la prise de Goma, la plus grande ville de l’Est, en janvier, les habitants de Kinshasa, la capitale, commencent à exprimer leurs craintes. Des familles cherchent à fuir le pays, certains envoyant leurs proches à Brazzaville, au Congo voisin.
Le bureau du président Félix Tshisekedi assure que la ville de Bukavu reste sous contrôle de l’armée congolaise et de ses alliés. Toutefois, la situation semble préoccupante, et certains généraux de l’armée mettent en doute les informations communiquées par le gouvernement.
Alors que la panique gagne les rues, des ambassades utilisent des véhicules blindés pour se déplacer, et des responsables gouvernementaux prennent des mesures pour protéger leurs familles.
Malgré les tensions croissantes, Tshisekedi refuse de négocier avec le M23 et l’accuse de représenter les intérêts du Rwanda. Les critiques s’intensifient, et plusieurs membres de l’opposition remettent en question sa légitimité en raison de sa gestion de la crise.
Le président congolais fait face à une situation complexe, entre résistances internes et pression internationale, alors que la menace des rebelles reste présente.