Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, sous l’impulsion du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, engage mardi 25 février 2025, une réforme significative dans la gestion de la sécurité du pays.
Cette réforme repose sur une politique de défense et de sécurité articulée autour de six fonctions stratégiques essentielles : Connaître, Prévenir, Anticiper, Dissuader, Protéger, et Intervenir.
Le Vice-Premier Ministre a lancé la vulgarisation des textes législatifs régissant les Comités Provinciaux et Locaux de Sécurité, un événement marquant pour la gouvernance sécuritaire du pays.
La cérémonie, qui a eu lieu au Palais du Peuple en présence de plusieurs autorités administratives et sécuritaires, visait à présenter les arrêtés ministériels du 4 novembre 2024, complétant le Décret n°22/44 du 06 décembre 2022.
Ces textes définissent de manière claire la composition, le fonctionnement et les responsabilités des membres des comités de sécurité à différents niveaux de l’administration. Leur objectif est de renforcer l’analyse des menaces sécuritaires locales et de proposer des solutions adaptées à chaque situation spécifique, garantissant ainsi une approche décentralisée de la sécurité.
Le Vice-Premier Ministre a remis officiellement ces documents aux autorités concernées, parmi lesquelles figurent le Gouverneur de Kinshasa, le Général de la Police nationale congolaise, le Commandant de la Force Terrestre, et des représentants du Procureur Général près la Cour de Cassation, ainsi que les Bourgmestres, Chefs de quartiers et Chefs de rues.
Dans un souci de formation et de sensibilisation, le Ministère de l’Intérieur a organisé un atelier de quatre jours, du 18 au 21 février 2025, pour les acteurs de la gouvernance sécuritaire.
L’objectif était de renforcer les capacités des autorités locales, des services de sécurité, et de la société civile sur les nouvelles dispositions légales.
L’atelier a réuni les Chefs de rues, des quartiers, les Bourgmestres, les membres de la société civile, ainsi que les représentants de la Direction Générale de Migration (DGM).
Ces initiatives visent à favoriser une meilleure coordination et une gestion plus efficace des menaces sécuritaires, avec un accent particulier sur la prévention et l’anticipation.
En définitive, cette démarche s’inscrit dans une volonté de doter la RDC d’un système de sécurité de proximité, garantissant la protection des citoyens et la stabilité du pays.