La guerre imposée à la République Démocratique du Congo par le Rwanda, avec la complicité de l’AFC/M23, continue de faire des victimes dans l’est du pays. Chaque jour, des Congolais meurent sous les violences qui ravagent cette région.
Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Samuel Kamba, annonce un bilan alarmant : plus de 8 500 personnes ont déjà été enterrées à Goma, tandis qu’une trentaine de corps restent encore dans les morgues.
Le nombre de blessés atteint 5 587 et ne cesse d’augmenter. Rien que ces deux derniers jours, 19 personnes ont été blessées par balle et 23 ont été tuées.
« Nous recevons en moyenne une dizaine de corps par jour », précise le ministre, soulignant que ces chiffres sont sous-estimés.
Face à cette situation dramatique, Roger Samuel Kamba rappelle l’importance du don de sang pour sauver des vies, notamment celles des soldats des FARDC et des civils.
Grâce à la campagne lancée il y a un mois, plus de 5 000 poches de sang ont été collectées, dont 1 200 déjà acheminées avec l’aide de l’OMS.
Par ailleurs, un drame frappe Bukavu le jeudi 27 février 2025, après un meeting de l’AFC. Quelques minutes après le départ des organisateurs, deux explosions causent la mort de plusieurs personnes.
Sept victimes décèdent sur place, tandis que d’autres succombent plus tard à leurs blessures. Le nombre exact des blessés graves reste encore inconnu.
La situation sécuritaire à l’est de la RDC reste donc extrêmement préoccupante, avec un bilan humain qui s’alourdit de jour en jour.