Les taximen-motos opérant sur l’axe Masisi-Walikale se plaignent jeudi 6 mars 2025, d’arrestations arbitraires menées par les militaires FARDC et Wazalendo à Walikale.
Dans une correspondance adressée au commandant de la 34e région militaire, ils demandent la libération de quatre de leurs collègues emprisonnés.
Ils dénoncent des exactions et des tracasseries alors qu’ils font face à des défis sécuritaires et socio-économiques dans l’exercice de leur métier.
Depuis le 15 février, plusieurs d’entre eux sont accusés à tort de collaborer avec l’ennemi, simplement parce qu’ils circulent sur un axe routier occupé par les rebelles.
Ils sont contraints de payer des amendes illégales, souvent élevées, sans preuve de culpabilité.
Le porte-parole, Amani Bitaha, demande leur libération et rappelle que ces motards n’ont aucun lien avec les rebelles, mais sont juste des travailleurs qui cherchent à subvenir aux besoins de leurs familles.
Ils réclament la suppression des barrières illégales et un respect accru des droits humains.