Le procès de l’ex-président Joseph Kabila, ouvert depuis juillet 2025 devant la Haute Cour militaire à Kinshasa, touche à sa fin jeudi 21 août 2025.
Kabila, qui a dirigé la RDC de 2001 à début 2019, est accusé d’avoir collaboré avec les rebelles du M23/AFC.
Les victimes réclament des dizaines de milliards de dollars pour les massacres, pillages, tortures, viols et attaques armées qui auraient été commis par ces groupes, et dont Kabila serait le parrain.
Certains avocats vont plus loin et contestent même sa nationalité, le présentant comme « sujet rwandais » et demandant qu’il soit jugé pour espionnage.
Le gouvernement demande près de 25 milliards de dollars de réparations, tandis que les provinces du Sud-Kivu, Ituri et Nord-Kivu réclament 21 milliards supplémentaires et la saisie des avoirs de l’ancien président. Le procureur général de l’armée a présenté son réquisitoire vendredi à midi.
Les proches de Joseph Kabila dénoncent un procès politique. Son ancien chef de cabinet, Néhémie Mwilanya Wilondja, parle d’un « crime d’État » dont les blessures « seront difficiles à cicatriser demain ».