Le Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a lancé, mardi 26 août 2025, un atelier de trois jours à Kisangani, dans la province de la Tshopo.
Cette formation réunit des ONG, des avocats et des structures d’accompagnement des victimes. L’objectif : leur donner les outils nécessaires pour offrir une assistance juridique et judiciaire gratuite aux survivants de violences sexuelles liées aux conflits.
Le Gouverneur de la province, Paulin Lendongolia, a ouvert l’atelier en appelant les participants à formuler des recommandations concrètes pour renforcer la protection des victimes.
De son côté, Gustave Masiala, Directeur de l’accès à la justice au sein du FONAREV, a rappelé que « le travail est immense » et que le Fonds ne peut pas agir seul. C’est pourquoi il mise sur un réseau de partenaires locaux, qualifié d’« écosystème », pour multiplier ses actions.
Les participants sont également formés aux méthodes de sensibilisation sur les droits des victimes et à l’accompagnement dans leurs démarches judiciaires.
Le FONAREV n’en est pas à sa première action à Kisangani. En août 2024, après un conflit entre Mbole et Lengola ayant coûté la vie à trois membres d’une même famille au PK9, route de Yangambi, le Fonds était intervenu pour offrir une assistance juridique et faciliter l’accès aux soins médicaux des survivants.