La coalition Lamuka réagit avec émotion au massacre survenu dans le village de Ntoyo, en territoire de Lubero, au Nord-Kivu, dans la nuit du 8 au 9 septembre 2025.
Selon les sources locales, au moins 71 civils ont perdu la vie dans cette attaque perpétrée par les ADF (Forces démocratiques alliées).
Prince Epenge, porte-parole de Lamuka, dénonce l’horreur de ces tueries et des enlèvements répétés dans l’Est de la RDC.
Il critique l’incapacité de l’État à protéger les populations, malgré la présence de la Monusco et des forces armées congolaises et ougandaises.
« Les ADF agissent comme s’ils étaient intouchables, détruisant tout sur leur passage », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence d’une réaction forte des autorités.
Face à cette tragédie, Prince Epenge appelle le Président Félix Tshisekedi à décréter un deuil national pour honorer les victimes et montrer la gravité de la situation.
Selon lui, cette mesure symbolique permettrait de reconnaître la douleur des familles et de sensibiliser l’ensemble de la population à l’urgence d’agir contre l’insécurité dans l’Est du pays.