La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) s’inquiète vivement de la multiplication des violences dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Malgré les opérations militaires conjointes des FARDC et de l’armée ougandaise, les attaques meurtrières continuent de faire des victimes parmi les civils.
Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Mgr Donatien Nshole, la CENCO dénonce la banalisation de ces massacres et appelle à une mobilisation urgente au niveau national et international.
Parmi les derniers faits marquants :
Le 16 août 2025, des combattants de la CODECO ont attaqué le centre de Bule (Djugu, Ituri), tuant cinq personnes, blessant plusieurs autres et incendiant une dizaine de maisons.
Dans la même province, des attaques ont touché la Propédeutique Saint Kizito de Bunia et la paroisse Bienheureuse Anuarite de Komanda, faisant plus de 40 morts.
Au Nord-Kivu, le 8 septembre 2025, au moins 102 personnes ont été tuées par les ADF dans le village de Ntoyo, avec incendie de maisons et véhicules.
La CENCO s’interroge sur la persistance de ces violences malgré les opérations militaires. Elle dénonce les contradictions et appelle les groupes armés et le gouvernement à renoncer aux affrontements pour privilégier le dialogue et la paix.
L’Église catholique rappelle que la vie humaine est sacrée et demande au gouvernement de renforcer la sécurité dans l’Est du pays.
Elle appelle également la population et la communauté internationale à réagir face à ces massacres afin de mettre fin à l’effusion de sang.