Lors de la séance plénière de mercredi 17 septembre 2025, dirigée par le Premier Vice-président Jean Claude Tshilumbayi, l’Assemblée nationale a été le théâtre d’une vive agitation.
Les députés débattaient des pétitions déposées contre cinq des sept membres du bureau, dont Vital Kamerhe, président de la chambre.
Dans ce climat tendu, le député Justin Bitakwira, élu d’Uvira, a pris la parole pour alerter sur la perception du peuple face aux crises qui secouent le pays, notamment dans l’Est.
« Le peuple qui nous regarde pense que nous sommes des inconscients », a-t-il lancé, avant d’être interrompu par le brouhaha dans l’hémicycle et prié de retirer ses propos.
Bitakwira a insisté sur les souffrances de la population, évoquant des massacres et des tueries, et comparant la situation à une « maison en feu ».
Ses collègues, pourtant, sont restés focalisés sur le sujet du jour : les pétitions contre cinq membres du bureau. Finalement, Bitakwira a rendu le micro, visiblement frustré.
Ces pétitions pourraient conduire à des destitutions. Une commission spéciale a été mise en place pour examiner ces dossiers. Seuls Christophe Mboso et Jean Claude Tshilumbayi ne sont pas concernés par ces initiatives.