La violence du M23 a encore fait des victimes dans l’est de la République Démocratique du Congo. Mardi 16 sept 2025, à Kateku, dans le groupement Ikobo, un cultivateur du nom de Bango a été tué par les éléments du M23.
Selon les témoignages recueillis auprès de sa famille sur place, le défunt a été faussement accusé d’appartenir aux Wazalendo, un groupe que les rebelles combattent.
Le même jour, à Kashebere, dans le territoire de Walikale, un motard a également perdu la vie dans des circonstances similaires.
Les assaillants, composés du M23 et de ses alliés, suspectaient le taximan d’espionnage, selon des sources locales.
Ces incidents rappellent l’ampleur de la menace que représente le M23 pour les populations civiles dans la région.
Les familles endeuillées et les communautés locales vivent dans la peur constante face à ces accusations arbitraires et aux violences qui en découlent.
Les habitants appellent à une intervention rapide des autorités congolaises et des forces internationales pour protéger les civils et mettre fin à ces exactions qui continuent de semer la terreur dans l’est du pays.
