Le procès de l’ancien Président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a été officiellement rouvert ce vendredi 19 sept 2025, devant la Haute Cour militaire, située à Gombe, dans le nord de Kinshasa. Cette audience intervient dans un contexte judiciaire et politique extrêmement tendu.
Joseph Kabila est accusé de participation à un mouvement insurrectionnel et d’apologie d’actes de terrorisme, liés aux actions de la coalition Alliance du fleuve Congo (AFC) et du mouvement M23.
Ces accusations, jugées graves par le parquet général, placent l’ancien chef de l’État au centre d’une affaire qui pourrait avoir de larges répercussions sur le climat politique national.
Selon les avocats du parquet, ces actes présumés constitueraient une menace directe pour la sécurité de l’État et nécessitent un examen approfondi par la Haute Cour militaire.
Du côté de la défense, Joseph Kabila conteste l’ensemble des charges, dénonçant une instrumentalisation politique de la justice.
La réouverture de ce procès intervient à un moment critique où la RDC cherche à consolider sa stabilité politique tout en luttant contre les groupes armés dans l’Est du pays.
Les observateurs nationaux et internationaux suivent de près l’évolution de cette affaire, consciente que son issue pourrait redéfinir les équilibres politiques du pays.
La Haute Cour militaire a prévu de poursuivre les audiences dans les prochaines semaines, avec un calendrier serré qui devrait permettre de clarifier la position de l’ancien Président sur ces accusations explosives.