Le président français Emmanuel Macron, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, a rencontré ce mercredi 24 sept 2025, le président iranien pour réaffirmer fermement la position de la France sur plusieurs dossiers sensibles.
Lors de cette rencontre, le chef de l’État a insisté sur la libération immédiate de Cécile Kohler, Jacques Paris et Lennart Montrellus, détenus arbitrairement en Iran dans des conditions jugées inhumaines.
« La France n’abandonnera aucun de ses enfants », a-t-il déclaré, soulignant l’impératif humanitaire et la protection des citoyens français.
Emmanuel Macron a également rappelé son opposition catégorique à toute acquisition par l’Iran de l’arme nucléaire.
Face au non-respect par l’Iran de ses engagements nucléaires, la France, en collaboration avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, a activé le processus de « snapback », mécanisme permettant de réimposer des sanctions internationales à Téhéran.
Le président français a précisé ses exigences, non négociables, auprès de l’Iran. Il a réclamé un accès complet pour les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le territoire iranien, une transparence totale concernant les stocks de matières nucléaires enrichies, ainsi que la reprise immédiate des négociations pour trouver une solution diplomatique.
« Un accord reste encore possible, mais le temps presse », a averti Emmanuel Macron, soulignant qu’il appartient désormais à l’Iran de respecter les conditions légales et internationales fixées.
Cette déclaration marque une étape décisive dans la diplomatie française et européenne, visant à assurer la sécurité régionale et la stabilité mondiale.