Le Premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé ce jeudi 25 sept 2025, qu’il restait concentré sur la « stabilité économique », alors que son rival au sein du Parti travailliste, Andy Burnham, multiplie les signaux laissant entrevoir une possible contestation de son leadership.
Le maire du Grand Manchester a récemment présenté sa vision d’une Grande-Bretagne plus à gauche, prônant des hausses d’impôts pour les plus riches et de vastes nationalisations, critiquant l’absence de « plan clair » du gouvernement.
Ces positions contrastent fortement avec la ligne plus centriste de Starmer, qui met en avant ses règles budgétaires strictes et ses efforts pour rassurer les marchés.
En réponse, Starmer a minimisé les ambitions de Burnham, rappelant les réalisations de son gouvernement, notamment l’augmentation des rendez-vous dans le service public de santé (NHS).
« La stabilité économique est la pierre angulaire de ce gouvernement », a-t-il martelé.
Cette querelle intervient dans un contexte délicat pour le Premier ministre, confronté à une chute de la popularité du Parti travailliste, désormais devancé de près de dix points par Reform UK, le parti populiste de Nigel Farage.
Burnham, déjà candidat malheureux à la tête du Labour en 2010 et 2015, n’a pas exclu une nouvelle tentative. Mais un obstacle majeur se dresse : n’étant pas député, il lui faudrait d’abord obtenir un siège au Parlement avant d’espérer briguer le poste de Premier ministre.
Pour l’heure, Starmer tente de contenir la tempête politique interne, tout en consolidant son image de garant de la stabilité face aux incertitudes économiques et aux ambitions grandissantes de ses rivaux.