Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prononcé ce vendredi 26 sept 2025, un discours controversé à l’Assemblée générale des Nations unies, salué par ses partisans mais hué par de nombreuses délégations qui ont quitté la salle.
Dans un ton offensif, Netanyahu a rejeté les accusations de « génocide » à Gaza et dénoncé les pays occidentaux, dont la France, qui ont récemment reconnu l’État palestinien.
Selon lui, ces reconnaissances encouragent le Hamas et représentent un « suicide national » pour Israël.
Le dirigeant israélien a affirmé qu’Israël avait « écrasé l’essentiel de la machine terroriste du Hamas » et qu’il souhaitait désormais « finir le travail » aussi vite que possible.
Il a également assuré nourrir la population de Gaza et faire tout pour le retour des otages israéliens détenus par le Hamas, précisant que des hauts-parleurs avaient été installés pour qu’ils entendent son message.
Le Hamas a dénoncé le discours, estimant que le boycott de nombreuses délégations montrait « l’isolement d’Israël » et accusant Netanyahu de mettre en danger la vie des otages par la poursuite des bombardements.
Soutenu par le président américain Donald Trump, Netanyahu est resté discret sur la Cisjordanie occupée, alors que les espoirs de paix reposent sur un plan en 21 points présenté cette semaine par Washington.
Selon Trump, ce plan devrait aboutir à un cessez-le-feu permanent à Gaza, à la libération des otages et à une future gouvernance de Gaza sans le Hamas.