La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a tiré la sonnette d’alarme mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation dramatique dans l’est de la République démocratique du Congo.
Selon elle, « la paix tarde à se concrétiser en RDC », alors que les violences connaissent une recrudescence inquiétante dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Rien que ces trois derniers mois, la MONUSCO a recensé 551 incidents sécuritaires qui ont coûté la vie à 1 087 civils, dont 152 femmes et 86 enfants. Ce chiffre représente une hausse de 122 % par rapport à la période précédente.
Cette flambée de violences met en évidence la grande fragilité de la région, au moment même où la MONUSCO poursuit son retrait progressif du pays.
Elle souligne aussi l’ampleur des défis à relever pour ramener une paix durable dans l’est de la RDC.