Plus d’un mois après sa condamnation aux travaux forcés, l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, reste détenu au commissariat provincial de la police de Kinshasa.
Selon son parti politique, le NOGEC, les conditions de détention de leur leader sont alarmantes. Il lui serait refusé tout accès à ses médecins privés, alors que son état de santé se détériore de jour en jour.
Dans un communiqué publié récemment, le NOGEC dénonce une violation flagrante des droits fondamentaux et exige que Mutamba puisse recevoir des soins médicaux appropriés, conformément aux normes nationales et internationales en matière de traitement des détenus.
« Constant Mutamba est malade. Son état nécessite une prise en charge urgente. Nous demandons aux autorités compétentes de permettre l’accès de ses médecins personnels », a déclaré un cadre du parti.
Condamné à une peine de travaux forcés dans des circonstances controversées, Constant Mutamba reste une figure politique influente et critique vis-à-vis du pouvoir en place.
Ses partisans appellent à plus de transparence dans la procédure judiciaire et à un traitement humain pour leur leader.
Pour l’instant, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté des autorités congolaises concernant cette situation.
