La République démocratique du Congo traverse une période de grande turbulence, marquée par des crises politiques, sociales et sécuritaires.
Pour Martin Fayulu, figure majeure de l’opposition, la situation actuelle n’est pas le fruit du hasard, mais résulte de facteurs internes et externes qui menacent l’intégrité du pays.
Sur le plan interne, la RDC souffre d’institutions jugées illégitimes par une partie de la population, d’une corruption persistante et d’une impunité qui fragilisent l’État.
L’armée, en proie à des dysfonctionnements, peine à protéger efficacement le territoire et à garantir la sécurité des citoyens.
À ces problèmes s’ajoutent des pressions externes préoccupantes. Selon Fayulu, la RDC est la cible de la convoitise de pays voisins comme le Rwanda et l’Ouganda, tandis que des complots de balkanisation menacent son unité. Ces menaces accentuent les tensions et compromettent le développement national.
Face à cette situation, Martin Fayulu lance un message clair au président Félix Tshisekedi : « Monsieur le Président, la réponse à la crise ne peut venir de mesures ponctuelles ou d’actions unilatérales. Seule une cohésion nationale et un dialogue inclusif entre toutes les forces politiques et sociales permettront de restaurer la paix et la stabilité de la RDC. »
Fayulu insiste sur la nécessité d’un engagement collectif, où chaque Congolais, quelle que soit son appartenance politique ou sociale, participe à la reconstruction de la nation.
Seule cette unité permettra de relever les défis actuels, de réformer les institutions et de redonner confiance aux citoyens envers l’État.
Le Hautpanel