Ce mardi 14 octobre 2025, pourrait marquer un tournant au Proche-Orient. À Charm el-Cheikh, en Égypte, des dirigeants du monde entier se sont réunis pour préparer la phase 2 du plan de paix de Donald Trump, après la libération des derniers otages israéliens et de centaines de détenus palestiniens, sur fond de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Lors du sommet, le président américain ne s’est pas fait discret. Il s’est largement autocongratulé, affirmant que la paix au Moyen-Orient était désormais une réalité grâce à lui. Il a également assuré que la Troisième Guerre mondiale ne débuterait pas dans la région.
Le plan de paix de Trump repose sur trois priorités : apporter une aide humanitaire aux populations de Gaza, établir un Conseil palestinien apolitique pour gérer la région et sécuriser la bande de Gaza, notamment par le désarmement du Hamas.
Le président français Emmanuel Macron, également présent, a insisté sur la nécessité d’un cadre légal international pour soutenir la future force de maintien de la paix, évoquant une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le sommet a rassemblé des pays majoritairement favorables à une solution à deux États. Mais Donald Trump a volontairement esquivé cette question, en déclarant que l’objectif principal était la reconstruction de Gaza.
Ce rendez-vous à Charm el-Cheikh marque le début d’une nouvelle étape pour la région, avec de grands défis à relever sur les plans humanitaire, sécuritaire et politique.
Le Hautpanel