Le lundi 13 octobre 2025 restera marqué par un paradoxe saisissant : alors que la scène internationale exigeait sérieux et diplomatie, la politique française semblait vaciller dans le ridicule.
Le président Emmanuel Macron, en Égypte pour le sommet de la paix à Gaza, aurait pu se concentrer sur le rôle stratégique de la France dans le dénouement d’un conflit meurtrier.
Mais il a choisi de commenter le chaos politique intérieur, transformant un moment historique en épisode de politique spectacle.
Le budget français, crucial et urgent, risquait d’être retardé. Pourtant, au lieu de se tenir à son rôle de chef d’État, Macron a laissé transparaître frustration et ironie à l’égard des querelles politiques nationales.
Ce geste, jugé inutile par de nombreux observateurs, a donné l’impression d’une France gouvernée par l’instabilité et l’indécision.
Ce passage de la gravité à la légèreté dans le discours présidentiel pose une question essentielle : une démocratie mature peut-elle se permettre que son président participe à l’infantilisation de la politique ?
En donnant la parole au pathétique plutôt qu’à la raison, la France semble parfois oublier la dignité de ses institutions et le sérieux de ses enjeux.
Dans un contexte international tendu, la posture d’un chef d’État se mesure à sa capacité à inspirer confiance et à agir avec responsabilité.
En commentant le désordre national depuis l’étranger, Macron rappelle que la politique française traverse une crise d’image, où spectacle et gravité se mêlent de façon troublante.
Le Hautpanel