Face à la baisse préoccupante du taux de change du franc congolais, l’honorable Gaël Bussa tire la sonnette d’alarme et plaide pour une action urgente de la Banque Centrale du Congo (BCC).
Selon lui, la régulation du marché de change et la protection du consommateur restent la priorité de l’institution monétaire.
Bussa insiste sur le fait que tant que les bureaux de change agréés ne sont pas accessibles dans les communes populaires, les cambistes informels continueront d’imposer leurs propres taux au détriment du peuple.
« Chaque fois que la valeur du franc congolais est laissée à la merci des cambistes de rue, c’est le citoyen congolais qui paie le prix fort », avertit-il.
Pour remédier à cette situation, il propose plusieurs mesures concrètes :
- Renforcer la présence des bureaux de change agréés dans les communes, les marchés et sur les grandes artères.
- Améliorer la transparence des taux appliqués au public pour éviter toute manipulation et spéculation.
- Protéger le pouvoir d’achat national, en rapprochant l’État et les institutions monétaires du peuple.
Bussa rappelle que la BCC n’est pas seulement une institution technique, mais un véritable rempart de la souveraineté monétaire, dont la mission première est de protéger le citoyen contre les injustices du marché et les abus des cambistes informels.
En somme, rapprocher les maisons de change agréées du peuple et assurer une régulation stricte du marché de change constitue une étape cruciale pour garantir la stabilité du franc congolais et la protection du pouvoir d’achat des Congolais.
Le Hautpanel