Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, joue un rôle crucial de médiateur en République démocratique du Congo (RDC), alors que les tensions politiques s’intensifient autour de l’ancien président Joseph Kabila.
Selon des sources gouvernementales, Ramaphosa aurait averti le président Félix Tshisekedi que l’exécution de Kabila pourrait déclencher un coup d’État violent.
Cette intervention s’inscrit dans une série de pourparlers entamés par l’Afrique du Sud et le Zimbabwe pour favoriser une solution politique durable.
Ramaphosa a rencontré Kabila avant de discuter avec Tshisekedi, et des rencontres futures sont prévues avec d’autres acteurs clés, dont potentiellement le mouvement rebelle M23, pour garantir la paix dans l’est du pays.
Kabila, condamné par contumace à la peine de mort pour crimes de guerre et trahison, reste une figure influente, notamment dans les zones où opère le M23.
Selon des experts, sa popularité pourrait représenter une menace pour Tshisekedi, notamment si elle est associée au soutien des rebelles.
Le gouvernement sud-africain insiste sur le rôle constructif de Kabila, estimant qu’il doit contribuer à la paix plutôt qu’aggraver la crise.
Les efforts de médiation visent à stabiliser l’est de la RDC et à éviter un conflit politique majeur susceptible de déstabiliser tout le pays.
Selon Khumbudzo Ntshavheni, porte-parole du cabinet sud-africain, « l’objectif principal est d’assurer une paix durable dans l’est de la RDC et dans l’ensemble du pays ».
La communauté internationale suit de près ces pourparlers, qui pourraient déterminer l’avenir politique et sécuritaire de la RDC.
Le Hautpanel