Après la démission surprise de Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale, la bataille pour le perchoir de la chambre basse du Parlement congolais s’intensifie.
Le jeudi 23 octobre 2025, le doyen Christophe Mbosso Kodya, actuel deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, a officiellement déposé sa candidature à la présidence de cette institution stratégique.
Figure politique chevronnée, Mbosso Kodya veut incarner la stabilité et l’expérience dans un contexte marqué par des tensions internes et des bouleversements politiques au sein de l’Assemblée nationale.
« Je suis convaincu que notre chambre basse a besoin d’un dirigeant digne, intègre et dévoué au service de la Nation. C’est dans cet esprit que je présente ma candidature, avec la volonté ferme de mettre mon expérience au service du pays », a-t-il déclaré devant la presse.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, connu pour sa rigueur et son sens du dialogue, ambitionne de redonner à l’institution son équilibre et sa crédibilité.
« Je suis prêt à mettre mes compétences au profit du développement de la République Démocratique du Congo », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, plusieurs sources politiques évoquent également la possible candidature d’Aimé Boji, fraîchement démissionnaire du ministère de l’Industrie.
Des indiscrétions laissent entendre que le président Félix Tshisekedi souhaiterait voir un autre cadre de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) succéder à Vital Kamerhe à la tête de la chambre basse.
La compétition s’annonce donc serrée, entre continuité institutionnelle et recomposition politique, dans un climat où chaque geste pèse lourd sur l’équilibre du pouvoir à Kinshasa.
Le Hautpanel