Le M23 a publié un communiqué pour répondre aux récentes accusations de vol de plus de 500 kg d’or sur le territoire congolais. Selon le mouvement rebelle, plusieurs sites miniers de l’ex-Banro Corporation au Congo ont été au cœur de tensions importantes.
Twangiza Mining, Namoya, Lugushwa, Kamituga et BCM faisaient partie des filiales de Banro Corporation, une société canadienne, avant leur rachat par des groupes chinois.
Twangiza a été acquis par BAIYIN International Investments Ltd, tandis que les autres sites ont été repris par Strategos (SMX).
Depuis 2018, Baiyin avait engagé des investissements pour moderniser Twangiza. Cependant, les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 et les attaques contre des ressortissants chinois à Mwenga et Fizi ont forcé Pékin à retirer son personnel.
Cette situation a entraîné la suspension technique, et donc l’arrêt effectif, des activités minières.
Dans une lettre datée du 8 mai 2025, le CEO de Twangiza, Chao Xianfeng, a annoncé la désactivation des opérations, précisant que cette mesure pourrait durer jusqu’à une fermeture définitive du site.
Cette décision a également créé une confusion avec Namoya Mining, situé dans la province du Maniema, alors que Twangiza se trouve dans le Sud-Kivu.
Depuis octobre 2025, des drones d’attaque ont causé des dommages importants aux installations minières, accentuant les tensions autour de ces sites stratégiques.
Le M23 conclut son communiqué en rappelant que la situation sécuritaire et la protection des sites miniers restent une priorité face aux risques de pillages et de sabotage.
Le Hautpanel
