Lors de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, tenue ce jeudi 30 octobre 2025, à Paris, Jean-Noël Barrot, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a souligné l’importance cruciale de la paix et du respect des engagements.
Il a salué la résilience des populations de l’Est de la République Démocratique du Congo, qu’il a qualifiée d’exemple de courage et de détermination.
Abordant le processus de paix, le ministre français a réaffirmé le soutien de la France aux médiations menées par les États-Unis, le Qatar et le Togo, ainsi qu’aux efforts précédents de l’Angola. Il a insisté :
« La paix n’est jamais un miracle : elle est le fruit du courage, de la constance et du respect de la parole donnée. »
Ces paroles, fortes et porteuses d’espoir, contrastent toutefois avec la réalité sur le terrain en RDC. Malgré la signature de trois accords à Doha, dont la Déclaration des principes du 19 juillet 2025, le président Félix Tshisekedi Tshilombo n’a, jusqu’ici, respecté aucun de ces engagements.
Au lieu de favoriser le dialogue et la réconciliation, les violences continuent de frapper les populations civiles dans les territoires récemment libérés.
Pour les acteurs humanitaires et politiques engagés dans la région, ces déclarations rappellent l’importance de placer la paix et la vérité au cœur de toute action.
À l’AFC/M23, les mots de Jean-Noël Barrot – « Engageons-nous, dépassons-nous et tenons parole » – résonnent comme un appel à transformer les promesses en actes concrets.
L’espoir demeure que la paix véritable devienne enfin la base de toute action humanitaire et politique, et que le respect de la parole donnée cesse d’être un simple slogan pour devenir un engagement réel et tangible.
Le Hautpanel
