Depuis sa détention, Constant Mutamba a choisi de s’exprimer publiquement à travers une lettre adressée à Jeune Afrique, ce vendredi 07 novembre 2025, dans laquelle il règle ses comptes et pointe du doigt les dysfonctionnements du système politique et judiciaire de la République Démocratique du Congo.
Selon lui, son procès a révélé les failles profondes de la gouvernance congolaise : Le système judiciaire apparaît fragile et vulnérable, loin de garantir une justice équitable.
Les collaborateurs du Président Tshisekedi, censés le soutenir, seraient en réalité souvent des obstacles : « En refusant de prendre des risques pour lui, ces collaborateurs combattent tous ceux qui l’aident réellement, en fabriquant des dossiers souvent faux pour les éloigner de la cour. Ils travaillent en réseaux », écrit Mutamba.
La justice, loin de protéger les citoyens, devient un instrument de règlement de comptes, utilisé pour opprimer les plus faibles et servir des intérêts personnels ou politiques.
Cette lettre éclaire la tension entre le pouvoir exécutif et le système judiciaire et soulève des questions cruciales sur l’intégrité des institutions en RDC.
Pour Constant Mutamba, la situation démontre que le pays a encore un long chemin à parcourir pour garantir une justice indépendante et un gouvernement qui protège réellement ses citoyens.
