Au moins 30 civils ont été tués par les terroristes des Allied Democratic Forces (ADF) dans la localité de Byambwe, située dans le territoire de Lubero, en province du Nord-Kivu. Parmi les victimes, plusieurs patients hospitalisés dans un centre de santé ont péri.
L’attaque a eu lieu dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 novembre 2025. Selon la société civile locale, les assaillants ont exécuté des patients ainsi que leurs gardiens au Centre de Santé de Référence de Byambwe.
« Au moins 15 patients ont été tués, dont 11 femmes », a déclaré Samuel Kagheni, président de la société civile.
En plus des meurtres, les terroristes ont pillé les stocks de médicaments et incendié plusieurs habitations autour du centre de santé, plongeant la population dans la peur et la détresse.
Pour sa part, l’administrateur militaire du territoire de Lubero, le colonel Kiwewa Mitela Alain, fait état d’un bilan provisoire de 28 morts, qualifiant cette attaque de crime contre l’humanité. Selon lui, 17 civils ont été tués à l’intérieur du centre de santé.
« Ce sont des tueries de civils innocents, sans armes. Attaquer un centre de santé est un crime contre l’humanité », déplore le colonel.
Cet acte de brutalité extrême accentue l’inquiétude des habitants, déjà fragilisés par les attaques récurrentes des ADF dans la région.
Les autorités locales appellent à un renforcement urgent de la sécurité, afin de protéger les centres de santé et les villages, désormais devenus des cibles privilégiées des groupes armés.
Le Hautpanel
