Le président de la République, Félix Tshisekedi, a officiellement fixé le Dialogue National Inclusif pour le début du mois de janvier prochain, et son récent déplacement à Lomé, au Togo, n’était ni touristique ni anodin.
Selon des sources fiables, ce voyage s’inscrit dans la préparation de ce dialogue crucial, destiné à mettre un terme aux conflits qui ont profondément fragilisé le pays.
Les mêmes sources indiquent qu’un diplomate qatari est attendu ce week-end à Kinshasa pour rencontrer toutes les sensibilités politiques et parties prenantes potentielles du dialogue.
Le président Tshisekedi souhaite, à travers ce Dialogue National Inclusif, construire un Congo stable et apaisé, où il fera bon vivre pour tous les citoyens.
Le cadre des concertations pourrait être installé dès le mois de décembre, avec à sa tête un panel de facilitateurs panafricains chargés de la modération.
Ce panel aura pour mission de dialoguer avec l’Union sacrée, l’opposition non armée, l’opposition armée ainsi que la société civile, afin d’assurer une représentation équilibrée et exhaustive de toutes les parties.
Contrairement aux attentes de certains, Félix Tshisekedi ne semble pas s’intéresser au Pacte social proposé par l’Église catholique.
Le Dialogue Inclusif panafricain sera soutenu par le président angolais et plusieurs chefs d’État de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
L’objectif affiché est de garantir un processus autonome et de contourner les pressions externes, notamment celles liées à l’accord de Doha.
Le lancement officiel de ces concertations au Togo est prévu pour janvier, marquant une étape décisive vers la réconciliation nationale et la stabilité du pays.
Le Hautpanel
