Selon The Africa Report, Massad Boulos, l’émissaire spécial du Président américain Donald Trump pour l’Afrique, est au centre d’une vague de critiques après l’échec des récents pourparlers de paix en République démocratique du Congo et au Soudan, deux dossiers aujourd’hui particulièrement sensibles.
Malgré l’agitation médiatique du week-end dernier autour de ses initiatives, la conclusion du processus de Doha, sans avancée tangible vers un apaisement durable en RDC, aurait suscité une profonde frustration à la Maison Blanche.
Certains membres du personnel présidentiel, cités par le magazine, iraient même jusqu’à qualifier son action de « perte de temps », jugeant les résultats très en deçà des attentes.
Dans les couloirs du Congrès, le malaise serait également ressenti. Plusieurs collaborateurs se plaignent du manque de communication de Boulos, affirmant qu’il les tient rarement informés de ses démarches ou de l’évolution des négociations.
Des experts chevronnés en diplomatie africaine regrettent également qu’il ne sollicite presque jamais leurs analyses, accentuant le sentiment d’improvisation autour de sa mission.
Le Hautpanel
