Les discussions sur un accord de paix pour mettre fin au conflit en Ukraine se sont déroulées ce week-end à Genève, en Suisse, réunissant des représentants américains, ukrainiens et européens.
Selon la Maison-Blanche, ces pourparlers ont été « constructifs » et constituent « un pas en avant significatif » vers un règlement pacifique.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le chef de cabinet du président ukrainien Andriy Yermak ont indiqué qu’un futur accord devra « pleinement respecter la souveraineté » de l’Ukraine.
Une version affinée du plan américain en 28 points, initialement proposé par l’ancien président Donald Trump, a été présentée lors de ces discussions.
Ce plan prévoit notamment des garanties de sécurité pour Kiev, la fin progressive de l’isolement de la Russie vis-à-vis de l’Occident, ainsi que sa réintégration au G8.
Toutefois, il comprenait aussi des concessions demandées par Moscou, comme la cession de certains territoires ukrainiens, la réduction de l’armée et le refus d’intégration à l’Otan.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué l’avancée des négociations, affirmant que la nouvelle version du plan reflète « la plupart des priorités clés » de l’Ukraine.
Les Européens, représentés notamment par Ursula von der Leyen, insistent sur le rôle central de l’Union européenne et sur le droit de l’Ukraine à choisir son destin, en soulignant son orientation européenne.
Parallèlement, la situation sur le terrain reste tendue : dans la nuit de dimanche à lundi 24 novembre 2025, une attaque de drones russes à Kharkiv a fait au moins quatre morts et 17 blessés.
Les négociations se poursuivront dans les prochains jours, avec des réunions prévues entre les dirigeants européens et des discussions bilatérales pour finaliser les détails d’un accord qui, selon Washington et Kiev, devra garantir une paix juste tout en préservant l’intégrité et la souveraineté de l’Ukraine.
Le Hautpanel
