À Washington, un événement que peu imaginaient possible s’est concrétisé : Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont signé ce jeudi 04 décembre 2025, les Washington Accords for Peace and Stability, un ensemble d’engagements censés ouvrir une nouvelle ère de stabilité dans la région des Grands Lacs.
Sous l’impulsion personnelle de Donald Trump, cette rencontre a pris une dimension historique, tant par la symbolique que par les promesses qu’elle porte.
Donald Trump, visiblement satisfait du rapprochement, a affirmé que les résultats pourraient être rapides.
Il a parlé d’un “miracle” en devenir et assuré que quelque chose que beaucoup pensaient irréalisable commence à se mettre en place. Selon lui, “ces deux hommes sont de véritables dirigeants” capables de transformer la dynamique régionale dans les mois et années à venir.
La cérémonie a réuni plusieurs chefs d’État africains — du Togo, de l’Angola, du Kenya, du Burundi et de l’Ouganda — venus saluer un moment jugé déterminant pour l’avenir de l’Afrique centrale.
Paul Kagame, dans un discours long et très diplomatique, a tenu à souligner le rôle majeur joué par les États-Unis et le Qatar dans l’aboutissement de ces accords.
Il a rendu un hommage appuyé à Donald Trump, rappelant que personne ne lui demandait de s’impliquer dans un conflit souvent relégué hors des priorités internationales.
Pour Kagame, l’approche américaine se distingue par son impartialité et son pragmatisme, avec une vision tournée vers l’investissement, la prospérité et la résolution durable des causes profondes d’un conflit vieux de trois décennies.
Il estime que les textes signés représentent “la feuille de route la plus claire” jamais obtenue, tout en reconnaissant que la réussite dépendra d’abord de la volonté des Africains eux-mêmes.
Félix Tshisekedi a lui aussi insisté sur le caractère inédit de l’accord. Pour le président congolais, il ne s’agit pas d’un document de plus, mais d’un véritable “tournant”.
Il a expliqué que les textes réunissent une déclaration de principes, un accord de paix et un cadre d’intégration économique censés offrir une nouvelle perspective aux populations du Congo et de la région.
Tshisekedi a souligné l’engagement “solennel” de la RDC à appliquer toutes ses obligations avec sérieux, tout en espérant que le Rwanda respectera pleinement ses engagements.
Il a tendu la main pour une coopération fondée sur le respect mutuel et la lutte commune contre les groupes armés, évoquant la fin espérée du soutien à toutes les forces négatives.
En conclusion, le président congolais a affirmé que ce jour marque le début d’un chemin exigeant, mais porteur d’une promesse : celle d’une paix enfin possible, durable et fondée sur la coopération entre voisins longtemps divisés.
Le Hautpanel
