La signature de l’accord de paix de Washington entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, saluée la semaine dernière par le président américain Donald Trump comme une avancée « historique », semble déjà compromise.
En effet, malgré les engagements officiels, l’armée rwandaise continue de mener des opérations au Congo, tandis que ses alliés armés poursuivent les attaques contre les civils.
Ces violations mettent en lumière la fragilité de l’accord et la nécessité pour Washington et ses partenaires internationaux de revoir leur approche.
Traiter le Rwanda comme un partenaire de paix, alors qu’il enfreint ouvertement les termes convenus, pourrait prolonger le conflit et accroître la souffrance des populations congolaises.
Les experts appellent désormais les États-Unis à adopter des mesures concrètes : retirer leurs troupes de soutien aux forces rwandaises, imposer des sanctions ciblées contre Kigali et exiger le respect immédiat des engagements pris.
La paix au Congo ne pourra être durable que si tous les acteurs, y compris le Rwanda, sont tenus responsables de leurs actes.
Le temps presse : sans réaction internationale forte, l’accord de Washington risque de rester un simple texte sur le papier, loin de la paix promise aux millions de Congolais affectés par la guerre.
