L’ambassadrice des États-Unis en République démocratique du Congo (RDC), Lucy Tamlyn, a réaffirmé l’engagement de son pays à faire respecter l’accord de paix de Washington, signé entre la RDC et le Rwanda.
Lors d’une conférence de presse tenue lundi 15 décembre 2025, à Kinshasa, elle a déclaré : « Nous examinons tous les moyens diplomatiques possibles, y compris les sanctions et les initiatives bilatérales et multilatérales, pour nous assurer que les engagements pris soient respectés. »
La diplomate américaine a exprimé la déception des États-Unis face à la reprise des violences dans l’Est du pays, survenue peu après la signature de l’accord, en pointant la responsabilité du Rwanda.
Concernant la chute de la ville d’Uvira, capitale provinciale provisoire du Sud-Kivu, Lucy Tamlyn a tenu à rassurer : « Cela ne constitue pas un échec pour l’administration Trump, qui a parrainé cet accord. Le Président Trump a montré qu’il est déterminé à soutenir la paix en RDC et suit de près la situation sur le terrain. »
À travers cette déclaration, les États-Unis envoient un message de paix et d’espoir aux Congolais, alors que la ville d’Uvira est désormais sous le contrôle des rebelles de l’Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC/M23).
Parallèlement, le Secrétaire général de l’ONU a condamné fermement, dans un communiqué publié jeudi 11 décembre, la nouvelle offensive de l’AFC/M23 dans plusieurs localités du Sud-Kivu, dont Kamanyola, Luvungi, Katogota et Uvira, qui a fait des victimes civiles.
L’ONU appelle à une cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités, conformément à la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité, et avertit que cette escalade pourrait compromettre les efforts pour une solution durable à la crise et accroître le risque d’un conflit régional plus large.
