Les États-Unis ont lancé des frappes aériennes massives en Syrie pour venger l’attaque meurtrière du 13 décembre, qui a coûté la vie à deux militaires américains et à un interprète civil.
Le président Donald Trump a annoncé vendredi 19 décembre 2025, sur Truth Social que l’opération visait des « bastions de l’EI » et qualifié ces frappes de « très lourdes représailles ».
Selon le Pentagone, l’armée américaine a ciblé plus de 70 positions dans le centre de la Syrie, employant plus de 100 munitions de précision, avec des avions F-15, des A-10, des hélicoptères Apache et des lance-roquettes HIMARS, soutenus par l’aviation jordanienne.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) rapporte la mort d’au moins cinq membres de l’État islamique, dont le chef d’une cellule chargée des drones, dans la province de Deir ez-Zor.
Ces frappes touchent également les zones désertiques autour de Raqqa et de Palmyre, où des cellules dormantes de l’EI restent actives.
Le Centcom américain précise que depuis l’attaque du 13 décembre, « les États-Unis et leurs alliés ont mené 10 opérations en Syrie et en Iraq, entraînant la mort ou la capture de 23 terroristes ».
Le gouvernement syrien a réaffirmé son engagement à lutter contre l’État islamique et à empêcher le groupe de trouver refuge sur son territoire.
Ces frappes interviennent alors que la Syrie cherche à reconstruire ses relations avec Washington et à renforcer sa stabilisation post-Assad, tout en restant confrontée à la menace persistante des jihadistes sur son sol.
Malgré la chute du califat, l’État islamique reste actif dans le désert syrien, rappelant la fragilité de la région et la nécessité pour les États-Unis de maintenir environ 1 000 soldats sur place.
