Le Premier Ministre Ilunga Ilunkamba a présenté ce vendredi 13 novembre 2020, devant les élus du peuple, à l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances de l’exercice 2021.
En effet, le projet de loi de finances de l’exercice 2021 contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 14.235,2 milliards de FC, qui dégage un taux de régression de 23,2% par rapport au budget de l’exercice 2020 chiffré à 18.545,2 milliards de FC.
Les agrégats de ce projet de budget se déclinent sous trois composantes, à savoir :
– Budget général : 13.202,3 milliards de FC ;
– Budgets annexes : 362,8 milliards de FC ;
– Comptes spéciaux : 670,2 milliards de FC.
Les recettes du budget général comprennent les recettes internes de 9.273,6 milliards de FC et les recettes extérieures de 3.928,7 milliards de FC, représentant respectivement 70,2% et 29,8% du budget général.
Les recettes internes sont constituées des recettes courantes d’un import de 9.021,6 milliards de FC et des recettes exceptionnelles de 252,0 milliards de FC.
Les recettes courantes sont ventilées de la manière ci-après :
– Recettes des douanes et accises : 2.468,8 milliards de FC, soit 18,7% du budget global ;
– Recettes des impôts : 4.572,4 milliards de FC, soit 34,6% du budget général ;
– Recettes non fiscales : 1.662,2 milliards de FC, soit 12,6% du budget général ;
– Recettes des pétroliers producteurs : 318,2 milliards de FC, soit 2,4% du budget général. Celles-ci ont été projetées en intégrant une production journalière de 23.700 barils, la décote de 3 dollars américains, le prix moyen du baril de 46 dollars américains après décote et les frais du terminal de 2,5 dollars américains le baril.
A noter que le premier ministre a rappelé que ce projet de loi de finances de l’exercice 2021, que ce projet est élaboré dans un contexte de la spirale engendrée par la pandémie de Covid-19 et ses conséquences néfastes sur l’activité économique et les finances publiques.
Il s’inscrit dans l’optique de la poursuite de la mise en œuvre du Programme du Gouvernement, et intègre les mesures fixées dans le Programme Multisectoriel d’Urgence d’Atténuation des Impacts de la Covid-19, adopté par le Gouvernement en mai dernier.
Le Hautpanel