Mercredi 3 mai 2023, le Président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), Denis Kadima Kazadi, a accordé une audience à la délégation de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), conduite par Monseigneur Donatien N’Shole, secrétaire général de la CENCO.
En présence du Père Clément Makiobo, qui accompagnait Mgr N’Shole, la question de la controverse soulevée au sujet de l’audit externe du fichier électoral par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a été examinée.
A l’issue de l’audience, Monseigneur Donatien N’Shole a fait savoir que “Si ce n’est pas l’OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l’objectivité et de l’efficacité”.
Par ailleurs, le coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise (NSCC), M. Jonas Tshiombela avait exprimé mardi son mécontentement au Président de la CENI, suite à la demande de la CENI de faire auditer son fichier électoral par une organisation étrangère. Pour lui, il faut plutôt pour une expertise locale pour ce genre de travail.
« Cette structure [OIF] est dirigée par une personnalité rwandaise [Louis Mushikiwabo, secrétaire générale de l’OIF], un ancien ministre des Affaires étrangères du pays qui cherche à déstabiliser le nôtre. Comment les données stratégiques peuvent être confiées à cette structure ? » Avait souligné Jonas Tshiombela.
Pour rappel, l’OIF a rejeté l’offre de la CENI sur l’audit du fichier électoral. Cette organisation francophone a expliqué que le délai de cinq jours lui imposé par la Centrale électorale pour ce travail n’est pas réaliste.
Le Hautpanel