Mercredi 15 janvier 2025, le défi est de taille pour le technicien camerounais, épaulé par trois adjoints : Éric Cabalero, Sébastien Ngato et Éloge Yamissi Enza. Avec un palmarès impressionnant – deux titres de champion d’Afrique et quatre participations en Coupe du Monde – Rigobert Song redonne espoir à une sélection qui n’a jamais atteint une phase finale de la CAN ou de la Coupe du Monde depuis sa création en 1974.
Classée 128e par la FIFA, la Centrafrique frôle récemment la qualification pour la CAN 2024 avant de s’effondrer dans les derniers instants des éliminatoires. Le bilan est encore plus sombre pour la CAN 2025, avec une dernière place dans le groupe B. Ce déclin souligne l’ampleur du chantier qui attend Song et son staff.
Cette nomination s’inscrit dans une tradition d’entraîneurs camerounais exportés. De Jean-Paul Akono au Tchad en 2002, à François Omam Biyik en Centrafrique en 2008, en passant par Cyprian Ashu au Soudan du Sud, ces expériences n’ont que rarement abouti à des succès. Song met tout en œuvre pour inverser cette dynamique.
Pour la Centrafrique, l’arrivée de Rigobert Song, une légende du football, représente un nouveau souffle. Si le défi reste immense, l’espoir d’un avenir radieux pour les “Bamara de Bas-Oubangui” renaît. Le rendez-vous est donc pris pour juger l’impact de cette alliance entre ambition et expérience.