L’ancien président de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, dit ce lundi 14 avril 2025, qu’il ne fait aucun acte d’insurrection. Il parle au tribunal de Séoul au premier jour de son procès.
Il dit que sa tentative de loi martiale en décembre n’est pas une insurrection. Il risque la prison à vie ou même la peine de mort.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, Yoon envoie l’armée pour bloquer le Parlement. Ce Parlement est contrôlé par l’opposition.
Il veut imposer la loi martiale par surprise. Mais plusieurs députés réussissent à entrer et à arrêter ce plan.
Le 4 avril, la Cour constitutionnelle le destitue. Il est suspendu depuis mi-décembre. Aujourd’hui, il est jugé au pénal. Le tribunal le laisse libre parce qu’il y a une erreur dans la procédure d’arrestation en mars.
Les procureurs disent que Yoon prépare ce plan depuis longtemps. Il donne l’ordre de couper l’électricité et de casser les vitres du Parlement.
Deux officiers de l’armée vont témoigner au procès. L’un d’eux dit avoir reçu l’ordre de faire sortir les députés de force.
Yoon, ancien procureur élu président en 2022, veut répondre à chaque accusation. Les experts pensent que le procès va durer longtemps. Il y a beaucoup de preuves et de témoins.
S’il est coupable, il devient le troisième ancien président sud-coréen condamné pour insurrection, après Chun Doo-hwan et Roh Tae-woo en 1996.
Ces deux anciens présidents avaient aussi utilisé l’armée pour prendre le pouvoir, mais ont été graciés après leur condamnation.