Touchée par la pandémie du Coronavirus (Covid-19), la République Démocratique du Congo se trouve actuellement plongée dans un état d’urgence sanitaire.
Pour limiter la propagation du virus, le Gouvernement de la république a instauré le service minimum dans les entreprises et appelé la population à rester chez elle, si nécessaire. D’où le confinement partiel pour les uns ou total pour les autres ont été mis en place. C’est exactement en ce moment que le télétravail devient un élément important pour les entreprises face à cette crise sanitaire liée au Coronavirus.
La RDC n’échappant pas à cette réalité de crise sanitaire dont les effets néfastes se ressentent dans l’économie, avec une population vivant au taux du jour, et les entreprises appelées à ne pas briser la chaine de production, se retrouvent confrontées à adopter le télétravail comme mode de fonctionnement.
En instaurant le service minimum, certaines entreprises se trouvent obligées de réduire son personnel, dans un pays où le taux de chômage avoisine déjà les 90%. Avec une connexion internet en dessous de la moyenne, et l’administration publique encore mécanisée, les entreprises sont obligées d’instaurer le système de télétravail pour continuer leurs activités au moment où le flux d’internautes est élevé pendant cette période de confinement.
Certes, notre pays n’a peut être pas les infrastructures comme en Europe ou en Amérique, pour emboîter le pas des administrations numérisées ou des entreprises telles que Twitter et Odoo, qui ont mis en place des outils permettant aux employés de travailler à domicile.
Comment la RDC pourra-t-elle s’en sortir en ce moment de confinement ? La RDC doit-elle tout arrêter en cette période de confinement pour éviter la propagation du virus et faire perdre quelques millions aux entreprises ou risquer de laisser la population vaquer librement à leurs occupations, comme si tout marchait normalement ?
Le Hautpanel