Lorsqu’on a débuté l’histoire de paiement de l’Impôt professionnel sur les rémunérations (IPR), personne n’a cru que la Direction Générale des Impôts (DGI), pourrait réussir. Tout le monde et alors tout le monde était unanime que l’échec était inévitable et cuisant.
Le premier baptême de feu à la DGI ; c’était sa confrontation avec les syndicats des agents de la Fonction publique et des médecins à Bibwa, où les agents et cadres de cette régie financière alignés par le DG ai Yav pour leur expliquer et les convaincre sur l’importance de cet impôt retenu à la source.
Nous étions au mois de janvier 2020. La batterie électrique de YAV était composée des hauts cadres notamment les inspecteurs des Impôts sous la coordination du Directeur des études, statistiques et communication, le Pr Mabiala Umba qui une fois de plus a démontré que cet impôt n’était pas une nouvelle invention mais plutôt un impôt qui date de 1969, et régulièrement payé par le secteur privé.
Le législateur congolais a porté l’IPR au niveau du secteur public simplement pour l’équité fiscale. Il a fait savoir que la loi des finances 2020 n’a fait que ramener et appliquer cet impôt que le secteur privé payait depuis des années au détriment du secteur public.
La batterie électrique de la DGI, a programmé les rencontres de sensibilisation et d’explication mieux de motivation aux membres des syndicats des médecins et infirmiers du Congo, les syndicats des professeurs des universités, de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), de l’Institut Pédagogique National (UPN) ainsi que de l’Institut supérieur de commerce (ISC).
Après ces rencontres, la batterie électrique de la DGI toujours avec à sa tête, le professeur Mabiala a conféré avec les hauts magistrats œuvrant dans les cours et tribunaux de la capitale. Toutes ces organisations professionnelles ont adhéré au paiement et à la retenue à la source de l’IPR sur les primes et avantages payés par le trésor.
Selon certaines sources de la DGI, rien que la retenue à la source du mois de janvier calculée le 15 février 2020, a rapporté au trésor public près de 23.000.000.000 Fc (vingt trois milliards de francs congolais).
C’est ce qu’il y a pour le Directeur général a.i Ngoy Yav Nzam à se frotter les mains et à se féliciter. Il convient de souligner que l’impôt professionnel sur les rémunérations est annuel. Dans les entreprises gestionnaires qui sont les redevables légaux retiennent cet impôt manuellement. Tout le 15 de chaque mois.
Les fonctionnaires sont invités au civisme fiscal pour le développement de notre cher pays.
Le Hautpanel