Depuis quelques mois, le Président américain, Donald Trump modifie progressivement son discours envers Vladimir Poutine.
Ce changement surprend les observateurs, alors que le président américain affichait jusqu’ici une certaine complaisance à l’égard du Kremlin.
Ce mercredi 28 mai 2025, le ton monte. Il accuse la Russie de “jouer avec le feu” après une nouvelle vague d’attaques sur l’Ukraine.
En janvier et février, Trump tient encore des propos conciliants à l’égard de Poutine. Il refuse de condamner ouvertement les crimes de guerre présentés par Volodymyr Zelensky.
Dans le Bureau ovale, il s’irrite même : “Vous voulez que je dise des choses terribles sur Poutine, puis que je lui parle de paix ? Ça ne marche pas comme ça.”
Mais depuis mars, son discours évolue. Il déclare que Poutine est devenu “fou” et qu’”il a dû lui arriver quelque chose.”
Il tente ainsi de justifier son ancien positionnement tout en sauvant la face. La Russie, selon Trump, ne cherche plus la paix, mais une victoire totale.
La semaine dernière, Trump et Poutine discutent encore pendant deux heures d’un cessez-le-feu possible. La Russie évoque même un mémorandum de paix. Pourtant, les bombardements s’intensifient, et l’espoir retombe rapidement.
Zelensky propose une rencontre à trois entre lui, Trump et Poutine. Le Kremlin rejette immédiatement l’idée, exigeant d’abord des “accords concrets”. Cette réponse ferme montre l’impasse diplomatique actuelle.
Pour Washington, les exigences russes restent incompatibles avec les aspirations ukrainiennes et européennes.
Poutine insiste pour “régler les causes du conflit”, sous-entendant des concessions territoriales ou politiques que l’Ukraine n’est pas prête à accepter.
Trump durcit donc le ton, mais son imprévisibilité inquiète. En Ukraine comme en Europe, certains craignent que ce revirement ne soit qu’une posture temporaire.
La paix semble encore loin, et les alliances occidentales attendent plus qu’un simple changement de discours.