Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a publié ce jeudi 3 février 2022, au siège de la centrale électorale, la Feuille de Route du processus électoral en cours (2021- 2027).
Le Patron de la CENI a fait savoir que plusieurs contraintes d’ordre politique, juridique, sécuritaire et logistique pourraient avoir une incidence sérieuse sur la concrétisation de la feuille de route telle que publiée.
Il a relevé que la Centrale électorale est confrontée au «retard dans le financement de ses opérations, tout en signalant que tout retard à la préparation et à l’organisation des scrutins porte préjudice à la convocation de l’électorat. La non reconnaissance de l’autonomie financière de la CENI entache l’indépendance de celle-ci », a déclaré Denis Kadima.
M. Kadima a également précisé que la volonté politique fait partie des contraintes d’ordre politique, car il estime que les intentions d’organiser les élections doivent être traduites par des actions concrètes.
Parlant des contraintes sécuritaires et logistiques, le numéro un de l’institution d’appui à la démocratie note que l’insécurité dans certaines zones du territoire national peut avoir une incidence sérieuse dans les opérations électorales (le déploiement du matériel et du personnel ainsi que la collecte des données), avant d’ajouter que la faible capacité de la CENI , en moyens logistiques de déploiement du matériel en volume et poids, la rend dépendante de la disponibilité et des interventions de différents partenaires.
Ce tableau sombre peint par Denis Kadima fait peser l’ombre du glissement, alors que les échéances de 2023 sont vivement attendues par la population.
« Nous allons bien sûr dans l’avenir discuter avec des partenaires internationaux. Il y a aussi l’éventuel non-respect des engagements des partenaires qui souscrivent au financement du processus électoral qui pourrait avoir une influence négative sur les délais des opérations. Le possible retard dans l’adoption des lois essentielles au processus électoral à la session de mars 2022, l’incertitude sur les grandes options à lever dans le cadre des reformes électorales », a -t-il ajouté.
Le Hautpanel