Le rappeur américain Sean Combs, connu sous le nom de P. Diddy, commence son procès ce lundi 5 mai 2025, à New York.
La justice l’accuse d’avoir organisé pendant près de vingt ans un vaste système de trafic sexuel. Il aurait utilisé son influence et son pouvoir dans l’industrie musicale pour exploiter plusieurs femmes.
P. Diddy organise souvent des fêtes très privées, appelées freak offs, où des femmes doivent participer à des relations sexuelles, parfois sous la contrainte ou après avoir été droguées.
Ces scènes sont filmées pour le plaisir du rappeur et parfois pour faire pression sur les victimes. Il promet à ces femmes des opportunités dans leur carrière musicale, mais en réalité, il les utilise pour satisfaire ses désirs ou ceux de ses invités.
L’artiste, qui a travaillé avec des stars comme Jennifer Lopez, Jay-Z et Mary J. Blige, est aujourd’hui accusé de cinq crimes graves, dont le trafic sexuel, le racket et le transport de personnes à des fins de prostitution. Ces accusations peuvent lui valoir la prison à vie. Il nie tous les faits et plaide non coupable.
Quatre femmes l’accusent, dont son ex-compagne Cassie, connue sous le nom de scène Casandra Elizabeth Ventura.
Une vidéo datant de 2016 montre P. Diddy en train de la frapper dans un hôtel de Los Angeles. Cette vidéo circule largement sur les réseaux sociaux.
Le procès doit durer entre huit et dix semaines. Il attire beaucoup d’attention dans le monde du spectacle. Beaucoup se demandent qui savait ce qui se passait et qui y participait.
Certaines victimes disent qu’il est courant, depuis les années 1970, d’utiliser l’argent ou la peur pour faire taire les femmes.